Le concept est louable, et c’est malheureusement rare de voir ce type d’entreprise et d’engagement venant des stars. On connait en effet les nombreux restaurants qui « appartiennent » aux stars, comme on peut en voir sur les Champs-Elysées ou dans les quartiers chics de Beverly Hills.
Mais Bon Jovi ne veut pas en faire un restaurant rentable, il n’y a pas de but lucratif derrière. Le rockeur ouvre les portes de « Soul Kitchen », la cuisine de l’âme, ouvert à tous dans un objectif « participatif ». Il n’y a pas de note finale, et le consommateur met ce qu’il peut et s’il ne peut pas, un autre le fera pour lui. Simple principe de redistribution.
Le site officiel explique cela sur ces mots : "Soul Kitchen est un restaurant communautaire où il n'y a pas de prix sur le menu ; les clients font des dons pour payer leur repas. Si vous n'avez pas la possibilité de donner, vous pouvez travailler de manière bénévole en échange des repas de votre famille".
Selon le site Web Soul Kitchen, 51 % des repas servis ont été payés par des dons, le reste étant financé par le travail des bénévoles.
C’est donc avec sa femme que Bon Jovi a ouvert « Soul Kitchen » dans le New Jersey, acceptant les bénévoles et des idées de projet. Le lieu sert de rendez-vous pour tous, de « centre communautaire » pour tous. Le chanteur le dit lui-même, lors de l’ouverture du restaurant : "Aujourd'hui, un foyer américain sur cinq vit sous le seuil de pauvreté, et ce restaurant est donc une nécessité. C'est un endroit bâti autour du concept de la communauté, par et pour la communauté".
Le projet de « Soul Kitchen » appartient à un plan plus global de la "Soul Foundation" de Jon Bon Jovi. 260 logements pour démunis ont été construits, des concerts caritatifs et autres. Le musicien s’implique beaucoup dans son restaurant, prétendant même faire la vaisselle !