Réputé pour son dévouement sans failles à l’égard de son maître, le chien est régulièrement décrit comme « le meilleur ami de l’homme ». Un qualificatif loin d’être usurpé dans le cas d’Hachiko, un Akita japonais à la loyauté inaltérable devenu une véritable légende au pays du soleil levant. Retour sur sa touchante histoire.
LE CHIEN LE PLUS CÉLÈBRE DU JAPON : Hachiko était un Akita Inu (« inu » signifiant « chien » en japonais), une race de chien originaire de la région d’Akita dans le nord-ouest du Japon. De récentes analyses ADN ont révélé que l’Akita est l’une des quatorze races de chiens anciennes (parmi lesquels on retrouve également les lévriers afghans et les huskies) qui possèdent le plus de similitudes génétiques avec le loup.
Avec une taille moyenne de 65 centimètres pour un poids de 35 kilos, les Akitas sont considérés comme les plus grands chiens du Japon et ont été utilisés pendant des siècles pour chasser le gros gibier (élans, sangliers et ours). Comme de nombreuses races de chiens originaires de l’archipel nippon, ils possèdent de petites oreilles droites, des poils courts et une queue courbée.
Le fidèle Hachiko photographié sur le quai de la gare de Shibuya en 1934 : Durant l’Ère Meiji (1868-1912), les combats de chiens étaient extrêmement populaires au Japon et les Akitas étaient souvent croisés avec les Tosas, une autre race de chien originaire du japon réputée pour sa férocité. Il a fallu attendre 1917 pour que le maire de la ville d’Odate crée la Akita Dog Preservation Society afin d’assurer la pérennité de la race Akita.
Bien qu’ils aient été déclarés « espèce protégée » en 1931, les Akitas ont de nouveau frôlé l’extinction durant la Seconde Guerre mondiale, lorsque tous les chiens, à l’exception des bergers allemands, ont été abattus pour leur viande, et leur fourrure utilisée afin de rembourrer les uniformes des militaires japonais. Actuellement, de nombreux efforts sont faits pour les préserver.