Voici les 5 objets les plus propices au développement de bactéries dans ce lieu, dont le nettoyage et le remplacement régulier est primordial pour limiter les risques d’infections.
1- Les serviettes de toilette : Très souvent humides en raison de leur utilisation fréquente pour se sécher les mains après les avoir lavées, les serviettes de toilette regorgent de bactéries fécales. Ces dernières sont donc un terrain de jeu idéal pour les gastro-entérites aiguës virales ou les infections respiratoires aiguës comme la grippe, ainsi que des complications plus graves comme la salmonellose et le staphylocoque doré.
2- La pomme de douche : «Une étude a montré récemment que la pomme de douche pourrait participer à la transmission d'une bactérie suspectée d'être à l'origine de la maladie de Crohn. Une autre menée aux États-Unis a souligné que le niveau de Mycobacterium avium, bactérie à l’origine de certaines infections pulmonaires chez les personnes affaiblies, pouvait être 100 fois plus élevé dans les pommes de douche que dans les autres robinets de la maison», a expliqué le professeur Stéphane Gayet, infectiologue au CHU de Strasbourg, dans un entretien accordé au site web Médisite. Pour éviter ces potentielles complications, la marche à suivre est simple : détartrer l’objet une fois par semaine et laisser couler l’eau chaude pendant 30 secondes à puissance maximale avant utilisation.
3- Les rasoirs : Que ce soit pour les hommes ou les femmes, la problématique demeure identique à ce sujet. En laissant par exemple le rasoir dans le coin de la douche, cet accessoire va baigner dans l’eau stagnante et sera plus susceptible de développer des bactéries. En cas d’infection, le résultat sera visible sur le visage, avec des risques de rougeur, d’abcès et de panaris. La majorité des abcès sont causés par un staphylocoque doré, qui se manifeste par des poches de pus à la surface de la peau.
4- Le canard en caoutchouc : Selon une étude suisse parue en 2018, le canard en caoutchouc, plongé dans une eau sale, abriterait plus de 75 millions de bactéries potentiellement pathogènes. Les chercheurs en charge de cette enquête ont aussi constaté que 80% des canards étudiés possédaient des germes pouvant causé des légionnelles et de nombreuses maladies nosocomiales.
5- L’ÉPONGE EN FIBRES NATURELLES : Une étude publiée dans le Journal of Clinical Microbiology en 1994 avait mis en lumière le fait que l’éponge en fibres naturelles était un foyer bactérien en raison de la chaleur humide observée dans une salle de bain.