Des États-Unis à l'Europe et au-delà, les Tiny Houses sont devenues le symbole de la simplicité, de la durabilité, de la liberté et du minimalisme, offrant une alternative séduisante au mode de vie traditionnel axé sur la surconsommation et la taille démesurée des logements. Ce mouvement reflète non seulement une réponse aux défis de l'espace et du coût de l'immobilier, mais également un désir croissant de vivre de manière plus consciente, écologique et centrée sur l'essentiel.
Certaines personnes voient également dans les Tiny Houses une opportunité de générer des revenus avec un espace inutilisé. Découvrez comment quatre d'entre elles ont réussi à installer des Tiny Houses dans leur jardin, gagnant jusqu'à 30 000 € par an en les louant.
Ansel Troy a investi dans deux Tiny Houses qu'il a installées dans son jardin, faisant de la location sa principale source de revenus. Lorsqu'il a acheté sa première Tiny House, Troy avait déjà transformé son garage en studio qu'il louait à l'année. Cependant, cherchant à explorer le marché de la location courte durée, il a investi 30 000 € dans une Tiny House sur roues, qu'il a installée dans son jardin et mise en location sur un site spécialisé.
Convaincu du potentiel des locations à court terme, il a constaté un succès fulgurant avec cette initiative. Face à la demande croissante, Troy a décidé d'en acheter une deuxième, parfaitement adaptée à la première. Depuis, la location de la Tiny House est devenue sa principale source de revenus.
Une investisseuse a ajouté une Tiny House dans son jardin pour aider à rembourser son crédit. Steph Douglass, ancienne enseignante, a acheté sa première maison en 2013. Elle a loué sa deuxième chambre pour gagner un revenu supplémentaire. Même après avoir acheté une résidence secondaire, elle a continué à louer sa première maison et une chambre dans sa nouvelle maison. Mais après un certain temps, elle en a eu assez de devoir partager son espace et a décidé d'investir dans une Tiny House dans son jardin.
Elle a utilisé ses économies pour verser un acompte de 20 % sur une Tiny House entièrement meublée qui a coûté 82 000 €. Désormais, elle gagne en moyenne 3 200 € par mois, suffisamment pour couvrir les frais de gestion locative à court terme, le crédit de la petite maison et le crédit de sa maison.
Un homme a pu quitter son emploi grâce aux revenus des deux Tiny Houses dans son jardin. Will Sutherland a construit une charmante cabane dans les arbres qu'il propose sur un site de location, sur son domaine de 2 hectares, où il réside avec son épouse. Depuis quelques années, il louait déjà un autobus scolaire réaménagé sur cette même propriété. Il a mis six mois et demi pour construire la cabane dans les arbres en partant de zéro. La cabane comprend un lit queen et bénéficie d'un toit surélevé qui augmente l'espace intérieur.
À noter que la cabane dans les arbres et le bus aménagé partagent des installations sanitaires communes, comprenant une douche et des toilettes. Sutherland a indiqué que les revenus générés par ces locations lui ont permis de quitter son emploi à temps plein. La cabane dans les arbres a rapporté près de 30 000 € au cours de sa première année d'exploitation.
Une femme a construit une Tiny House dans son jardin à partir de zéro et y vit tout en louant sa propriété principale. Après l'obtention de son master en 2019, Precious Price a fait l'acquisition de sa première maison. En tant que consultante en marketing, elle a rapidement cherché à trouver des moyens de compenser ses dépenses de subsistance. En adoptant une approche ingénieuse, elle a décidé de réduire ses frais en emménageant dans une Tiny House située dans son jardin, tout en louant sa résidence principale.
Cette stratégie lui a permis de louer la propriété principale à des étudiants, contribuant ainsi au remboursement de son crédit sur une période de 30 ans ainsi qu'au règlement de ses factures mensuelles. Pendant la pandémie, Precious Price a consacré du temps à concevoir et à obtenir les autorisations nécessaires pour la construction de sa Tiny House. Cela a pris plus de temps que prévu, impliquant des dépenses de 9 200 € pour le hangar, 17 800 € pour la main-d'œuvre et 6 200 € pour les matériaux. Aujourd'hui, elle adore partager son espace avec des étudiants et vivre au sein d'une "petite communauté".