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Bien que la langue française comprenne plus de 100.000 mots, certains se font quand même un malin plaisir à utiliser des mots qui n’en font pas partie. Voici une liste de 12 mots communément employés mais qui ne sont en réalité pas du français.

 Nominer : C’est le mot le plus populaire lors des cérémonies des Oscars. Calqué sur l’anglais « nominee », le verbe « nominer » et son participe passé "nominé" ne sont absolument pas des mots français, quoi que vous dise le correcteur orthographique. Merci d’employer les vrais mots « nommer » et « nommé »

Fuiter : C’est ce qu’on appelle un verbe dénominal, verbe créé par certains locuteurs francophones à partir du nom « fuite » mais qui n’est en réalité tout simplement … pas du français.

Chronophage : Bien qu’il s‘agissent d’un néologisme bricolé de toutes pièces à partir des deux morphèmes grecs chrono- et -phage, chronophage a pourtant une certaine légitimité dans la mesure où il renvoie à une idée qui n’a pas d’autre mot en français.

Candidater : Comme le mot « fuiter », « candidater » est un verbe dénominal calqué sur le nom « candidat ». Si vous voulez parler du vrai français, dites plutôt "postuler, être candidat (à), briguer ou encore poser sa candidature".

Procrastinateur : Ce n’est pas un hasard si le correcteur d’orthographe vous le souligne en rouge. Ce mot calqué sur l’anglais n’existe tout simplement pas en français.

Abracadabrantesque : Il s’agit d’un néologisme inventé par Arthur Rimbaud dans son poème "Le Cœur supplicié" et rendu célèbre par Jacques Chirac dans l’un de ses discours. Il n’existe pourtant pas dans le dictionnaire. S’il fallait faire entrer toutes les caprices linguistiques « abracadabrantesques » de nos auteurs les plus célèbres, on aura beaucoup de soucis à se faire.

Confusant : Encore un mot qui charcute les oreilles, calqué sur l’anglais "confusing". Non, le verbe « confuser » n’existe pas.

Générer : Il s’agit d’un verbe issu du latin "genus" employé aujourd’hui sous l’influence de l’anglais « to generate ». Pourtant, l'Académie française ne l’atteste pas et recommande plutôt l’emploi des verbes "engendrer", "produire" ou "causer".

Dangerosité : Encore un néologisme bricolé de toutes pièces à partir du nom « danger » et auquel on a eu la mauvaise bonne idée d’ajouter le suffixe « -osité ».

Solutionner : "Solutionner doit sa fortune aux irrégularités de la conjugaison du verbe Résoudre, dont il est devenu un substitut" nous explique l’Académie Française. Ça reste pourtant un mot pas très harmonieux à l’oreille.

Gratifiant : Bien que le verbe « gratifier » existe, il ne suffit pas d’y ajouter le suffixe « -ant » pour que ça donne un adjectif correcte. Dites plutôt "valorisant".

Inatteignable : Ce néologisme n’a aucune raison d’être. Le mot « inaccessible » existe déjà pour traduire la même réalité. 

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