Un certain David Leung a demandé à pratiquer ce nouveau test ADN, et s’est fait prélever des cellules de l’intérieur de ses joues. L’analyse a permis de révéler d’éventuels risques de diabète de type 2 et autres maladies cardiaques. Désormais, l’intéressé peut éviter ces problèmes en consommant moins de glucides et plus d’aliments riches en oméga-3, et le test ADN a permis de lui définir un nouveau menu : riz blanc vapeur et poisson blanc trois fois par semaine, comme l’indique Bloomberg ayant révélé la nouvelle le 31 janvier 2018.
Il faut savoir que les tests sur le génome sont devenus abordables pour le commun des mortels. Ainsi pour 500 dollars, n’importe quel consommateur est susceptible d’en apprendre davantage sur sa santé et son corps. La société hongkongaise Prenetics a ainsi vendu plus de 100 000 kits de test en 2017, soit cinq fois plus qu’en 2016. « Nous avons reçu beaucoup de demandes de tests de la part de particuliers. Nous voulons démocratiser les tests génétiques », a déclaré Danny Yeung, directeur général de Prenetics.
Le test génétique est une mode chez les particuliers depuis pratiquement une dizaine d’années. Dans ses balbutiements, cette tendance avait vu l’entreprise 23andMe s’afficher comme pionnière en matière de commercialisation de ce genre de tests à destination des particuliers. Aujourd’hui, une poignée de grosses sociétés se partagent le gâteau dont FitnessGenes, DNAFit, Orig3n et Nutrigenomix, proposant des tests de variations génétiques concernant l’endurance, la masse musculaire, le métabolisme ou encore la capacité à brûler les graisses.
Nina McCarthy, chercheuse à l’Université d’Australie-Occidentale et interrogée par Bloomberg, met en garde au sujet de ces tests. Selon l’experte, des maladies communes comme les maladies cardiovasculaires ne sont pas définies par nos gènes et donc, ne peuvent être diagnostiquées par les tests génétiques.
Sources : Bloomberg – Slate