Si démissionner n'ouvrait jusqu'ici aucun droit, la mise en place au 1er janvier 2019 d'une nouvelle indemnisation dans le cadre de la «loi avenir professionnel» permet à certains demandeurs d'emploi de toucher les allocations chômage.
La «loi avenir professionnel» permet notamment aux salariés démissionnaires ayant un projet de reconversion d'être indemnisés. Pour être éligibles, les demandeurs d'emploi concernés par la loi devront être aptes au travail, être en recherche active d'un emploi, justifier de conditions d'activités antérieures spécifiques et surtout poursuivre un projet de reconversion professionnelle ou de création d'une entreprise présentant un caractère jugé réel et sérieux par la commission paritaire interprofessionnelle régionale.
Les démarches pour la mise en place du projet d'entreprise du demandeur d'emploi seront passées au crible par Pôle emploi, qui se réserve le droit de radier le bénéficiaire en cas d'absence d'un réel investissement.
Les sanctions alourdies pour les chômeurs : Un décret paru au Journal officiel le 30 décembre préconise le durcissement des sanctions envers les chômeurs, en cas de manquement à leurs obligations. Le décret vise principalement les demandeurs d'emploi qui ne cherchent pas activement du travail et ceux qui ne se rendent pas à un rendez-vous avec leur conseiller Pôle emploi. Pendant la période de radiation, les chômeurs les moins investis pourront voir leurs allocations supprimées, alors qu'elles étaient jusque-là suspendues puis reversées en fin de période de chômage.
Source : Cnews