Le cancer, est sans conteste l'un des maux du XXIe siècle. Les malades qui le combattent, femmes et hommes, affrontent des douleurs physiques mais aussi psychologiques. Pour se redonner confiance, ils sont nombreux à investir dans une perruque. Chaque année, entre 350 000 et 400 000 nouveaux cas de cancers sont diagnostiqués en France. Les malades sont souvent obligés de subir un traitement lourd comme la chimiothérapie.
Les perruques, accessoire de bien-être : Et presque inévitablement, femmes et hommes perdent leurs cheveux au fil des semaines. C'est une épreuve de plus à ajouter à la longue liste des souffrances induites par le "crabe". Pour conserver cet élément considéré par beaucoup comme essentiel à leur beauté, et en tout cas à leur personnalités (que leurs cheveux soient courts ou longs), beaucoup s'achètent une perruque.
Les tarifs des perruques sont malheureusement très élevés, et très peu remboursés par la sécurité sociale. En effet certains modèles peuvent afficher des tarifs ahurissants : plus de 700 euros. Pour une prise en charge de 125 euros maximum. Pourtant, il ne s'agit pas, comme le précisent de nombreuses associations, d'un accessoire de mode uniquement décoratif mais d'un élément indispensable au bien-être du patient, lui permettant d'avoir confiance en lui.
La sécu rembourse les perruques : La ministre de la santé Agnès Buzyn a confirmé que c'était sur le point de changer. A partir du mois d'avril 2019 au plus tard, femmes et hommes traités pour un cancer auront la possibilité de se faire rembourser intégralement une perruque de catégorie 1. La sécurité Sociale a augmenté son plafond de remboursement à 350 euros pour cette catégorie de perruques en fibres synthétiques. En parallèle, les fabricants de prothèses capillaires ont en effet accepté de baisser leurs tarifs. Pour les modèles de perruque haut de gamme de classe 2 (mêlant cheveux naturels et synthétiques), le plafond est passé à 250 euros.
Certains malades du cancer affirment que leur crâne chauve n'est pas une souffrance, mais au contraire une force. D'autres ont besoin de recouvrir ce symptôme de leur traitement en public, pour "l'oublier momentanément et se plonger dans la normalité". Chacun aura en tout cas bientôt le choix de faire comme il le désire, sans que ses finances en subissent les conséquences.
Source : cosmopolitan