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La santé pour tous !

Combien de fois les grands-parents ont-ils dit "Ah, les enfants d'aujourd'hui..." S'il est inévitable que les temps changent inévitablement, les coutumes et les relations intergénérationnelles aussi, mais cela ne justifie pas le manque d'éducation. Voici là quelques-unes des bonnes règles de base avec lesquelles la plupart d'entre nous, les adultes, avons grandi et qui nous manquent parfois. "Dans mon temps", comme on pourrait dire !

 1. La règle d'or. Le principe qui régissait toute relation sociale a été gravé dans le marbre de nos esprits : ne faites pas aux autres ce que vous ne voulez pas qu'on vous fasse.

2. Les mots magiques. Aucun enfant roi ici, chaque demande s'accompagne donc d'un "s'il te plaît", et chaque concession était accueillie avec un "merci".

3. Une formule de respect. On s'adressait aux inconnus et à tous les adultes que l'on connaissait peu en les appelant "madame" ou "monsieur".

4. Contester un adulte. Désobéir à un ordre parentale ou remettre en question la validité des mots signifiait une punition mémorable.

5. Coudes. Ils avaient systématiquement tendance à se reposer sur la table ; et systématiquement, la mère exigeait qu'on les enlève immédiatement.

5. Le pardon. La condition pour se laver de toute erreur était de demander pardon ; toute autre manière de se justifier ou d'expliquer ses actes aurait prolongé la peine.

7. Permission. Il fallait demander beaucoup de choses : se lever de table avant les autres, aller aux toilettes, sortir jouer avec des amis à la maison, etc.

8. Saluer de manière appropriée. Il n'y avait pas de "Salut" qui tienne, sauf entre amis dans le parc, mais les adultes étaient accueillis par "Bonjour", "bon après-midi' et "bonsoir" : comprendre quand c'était le bon moment pour utiliser une formule ou l'autre n'était pas si compliqué. 

9. Le chapeau. Lorsqu'ils entrent dans un lieu fermé, les enfants et les hommes étaient obligés d'enlever leur chapeau ou leur casquette ; la même règle s'applique dans toutes les autres situations qui exigent le respect, comme parler à un policier ou dire une prière.

10. Le conditionnel. Ce temps inconnu, malheureusement souvent confondue avec le subjonctif, était le verbe principal pour formuler chaque demande. "Je pourrais" et non pas "Je peux".

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