Tout parent peut être fatigué de devoir retourner voir son enfant qui n’arrive pas à dormir. Nos journées sont longues et on aspire tous et toutes à un peu de répit, le soir venu. Alors quand Junior nous appelle (et nous rappelle), on peut avoir envie de perdre patience. Holly Homer est la mère de trois enfants. Elle a écrit une très touchante réflexion sur le site kids activities. En voici la traduction libre.
L’autre soir, j'étais profondément endormie dans mon lit quand j'ai entendu ce son qui vous fait sursauter: «Maman? Moooommmmmm…. » Je suis allée dans la chambre de notre fille pour la trouver cachée sous ses couvertures, effrayée par le cauchemar qu’elle venait de faire.
« Quel est le problème? », lui ai-je demandé.
«J'ai besoin de toi» a-t-elle répondu.
J'ai besoin de toi. Si simple. Si innocent. Si attachant. Elle avait besoin de moi Parfois, les mamans, nos enfants ont juste besoin de nous. Parfois, ils veulent sortir de leur lit pour nos retrouver, car ils savent que nous les protégerons. Parfois, ils veulent courir vers nous, alors qu’ils devraient rester dans leur chambre, car ils savent que notre étreinte guérira tout ce qui fait mal. Parfois, ils veulent s'endormir avec nos bras autour d’eux, parce qu'ils savent qu'ils sont aimés.
Quand je pense aux nombreuses fois où nos enfants m'ont demandé de rester dans leur lit, ce sont les moments dont je me souviens le plus… ceux qui se démarquent dans mes souvenirs. Quand j'entends ces pas dans le couloir, puis les mots qui viennent: «Maman? J'ai besoin de toi. Peux-tu me ramener dans mon lit? » Parfois, ils ont juste besoin de nous.
Encore mieux… quand je pense à ma propre enfance, je me souviens des moments où ma mère a dit «OK» quand je lui ai dit que j'avais besoin d'elle moi aussi. Je me souviens d'elle allongée dans mon lit, en pyjama blanc avec de petites fleurs roses, endormie à mes côtés, car son «Juste une minute» avait travaillé en ma faveur et son épuisement avait pris le dessus. J'ai adoré ces soirs. J'aimais savoir qu'elle était endormie à côté de moi et que je pouvais m'endormir les yeux fermés (au lieu de les garder ouverts, car j'avais toujours peur du noir). Je me souviens très bien de ces moments-là… comme si c'était hier et je me souviens à quel point cela m'a rendue heureuse.
