Selon une étude américaine, les catastrophes naturelles, les phénomènes de grande pollution et les crises économiques graves feraient diminuer le nombre de naissances de garçons. Etonnant !
Des chercheurs de l’Université de Califormie ont tenté de percer le mystère du nombre inégal de naissances de garçons et de filles en étudiant les circonstances ou les conditions environnementales.
Moins de garçons après le 11 septembre : Pour essayer de comprendre ce phénomène, les chercheurs de l’Université de Californie ont étudié les naissances qui ont eu lieu après les attentats du 11 septembre 2001. Pour cela, ils ont recensé toutes les fausses couches intervenues à partir de la 20e semaine de grossesse aux Etats-Unis de 1996 à 2002.
Les résultats confirment l'hypothèse que le ratio de décès de fœtus du sexe masculin a augmenté au-delà de sa valeur normale estimée pour septembre 2001. Environ 12 % des nouveau-nés de sexe masculin, attendus entre septembre et décembre 2001, n’auraient pas vu le jour.
Les garçons plus fragiles ? Cette étude suggère donc que, in utero, les garçons seraient plus sensibles que les filles aux corticostéroïdes maternels - hormones stéroïdes naturelles sécrétées par la glande corticosurrénale en cas de stress- produits après la vingtième semaine de grossesse. En temps de crise, les filles seraient donc majoritaires.