Qui n’a jamais versé une petite larme lors d’une scène émouvante en regardant un film ou une série ?
Ces pleurs seraient en réalité… une démonstration de force. C’est en tout cas ce qu’ont démontré d’éminents spécialistes dans une étude étonnante.
Après de nombreuses analyses comportementales, mais également grâce à la pose d’électrodes sur des têtes pour connaître les zones du cerveau stimulées, les scientifiques sont parvenus à une conclusion : les cobayes qui versent des larmes ont la faculté de se mettre à la place des protagonistes de l’histoire qu’ils sont en train de suivre… bien plus que les autres spectateurs.
En effet, il existe un lien de cause à effet très direct entre le fait de pleurer et la dose d’empathie qu’une personne est capable de développer. Plus quelqu’un fait preuve d’empathie, plus il sera à même de ressentir les émotions que vivent les personnages. Donc : si vous êtes du genre à verser la petite larme, vous êtes spécial. Car vous l’ignorez peut-être, mais tout le monde n’en a pas la capacité. Par exemple, des études poussées et très sérieuses ont prouvé que les narcissiques et les sociopathes en sont incapables. Se mettre à la place des autres pour partager leurs sentiments n’est pas dans leur nature.
Pour ce qui est de la force, qu’elle soit mentale ou physique, beaucoup vous confirmeront que s’inquiéter pour les autres et partager leurs craintes, leurs peurs, leurs tristesses, leurs peines n’est vraiment pas de tout repos. Parfois, l’exercice peut même être épuisant. Il est donc nécessaire d’avoir le cœur bien accroché et les nerfs solides pour vivre cette expérience plusieurs fois par semaine, voire par jour. La vie n’est pas un long fleuve tranquille, et le fait de pouvoir encaisser autant en dit long sur la résistance d’une personne. En plus d’être fortes pour eux, ces individus peuvent l’être pour les autres.
D’un autre côté, craquer pour des personnages, si fictifs soient-ils, montre que vous avez un cœur. Un cœur généreux et ouvert qui peut se déchirer pour d’autres en quelques instants. Et se réparer tout aussi rapidement une fois l’histoire terminée. Selon de nombreux psychologues, cette façon de rebondir en un temps record est synonyme d’intelligence et de recul. Après avoir pu ressentir ce que vivent les personnages, vous êtes immédiatement capable de faire la part des choses entre fiction et réalité.
Mais ce n’est pas tout. Car il faut savoir qu’il existe également ce qu’on appelle « les larmes de mémoire ». Elles se manifestent quand la personne se reconnaît dans une situation qu’elle a vécue par le passé. Dans ce cas précis, le souvenir prend le dessus et peut aisément faire pleurer. Et là encore, c’est une réaction saine car ce procédé permet d’évacuer le trop-plein d’émotions, ce qui est bénéfique pour le corps et l’esprit.