En découvrant que c’est avec nous-mêmes que nous passons l’essentiel de notre vie, nous pouvons prendre un peu de temps pour nous accorder de l’attention, de la bienveillance et du respect.
Accepter d’être un bon compagnon pour soi, c’est apprendre à se positionner en son nom, avec ses propres mots, ses valeurs ou ses croyances (ne pas se laisser définir par les autres) c’est pouvoir s’affirmer (se confronter plutôt que de s’affronter, pour marquer les différences et les points de convergences).
C’est prendre soin de ses propres besoins relationnels, au lieu d’attendre ou d’espérer que l’autre les prenne en charge (c’est le début de l’autonomie relationnelle et affective).
- Renoncer à l’accusation de l’autre et à l’auto dévalorisation. « Il y a encore quelques mois, j’oscillais entre deux raisonnements : d’une part je pensais que c’étaient aux autres de changer, d’arrêter de m’en vouloir et d’autre part je me disqualifiais en permanence, pensant que je n’étais pas à la hauteur, que je n’y arriverais pas… »
- Accepter de découvrir que nous sommes toujours trois dans une relation : l’autre, la relation et moi même. « Quand j’ai compris cela, j’ai pris conscience que j’étais bien responsable de ce que je ressentais, de ce que j’éprouvais dans telle ou telle situation. J’ai appris à me responsabiliser, à assumer ce qui se passait en moi».
- Toute démarche de changement suppose un travail d’archéologie personnelle sur son enfance, sur sa famille avec une éventuellement remise en cause de son passé. «J’ai pu dire à mon frère combien je l’avais détesté et que j’avais même souhaité sa mort quand il est né. J’avais d’un seul coup le sentiment qu’il prenait toute la place dans la maison, que je n’étais plus rien».
- Pouvoir dépasser le conflit entre besoin d’affirmation et besoin d’approbation
« Le jour où j’ai pu dire à mon mari que je partais huit jours en vacances toute seule, pour me retrouver un peu, j’ai compris trois choses importantes – que je n’aurais pas son approbation – que je lui faisais de la peine – que c’était essentiel pour moi d’accepter ce constat ! »