«Frapper», «humilier», «crier sur son enfant», «c'est le marquer pour longtemps», soulignent les vidéos diffusées par cette fondation reconnue d'utilité publique, dans le but de «sensibiliser les parents».
«Il n'y a pas de petite claque, ni de petit coup, ni de paroles anodines envers nos enfants. Toutes ces pratiques que nous reproduisons parce que nous les avons subies sont des violences, peuvent les marquer pour longtemps, et retentir sur leurs acquisitions et leur devenir ».
Le médecin généraliste Gilles Lazimi, coordinateur de la campagne, en a ainsi expliqué les objectifs à l'AFP. Et ajouter: «Entre adultes, toute violence est un délit, alors pourquoi ne l'est-elle plus quand elle a pour cibles nos enfants? »
Ainsi, l'idée de les élever sans violence fait, lentement, son chemin dans notre pays, même si la majorité des citoyens intéressés encore la fessée comme un geste sans grande conséquence. De nombreuses études, pourtant, dépassé que les enfants humiliés font des adultes fragilisés.
Un plan de lutte contre les violences aux enfants :
Le tout premier plan de lutte contre les violences faites aux enfants avait été adopté le 1er mars 2017.
«En 2014, quand j'ai commencé à parler d'éducation sans violence, je me suis heurtée à du scepticisme, à de la raillerie, voire à l'hostilité, avait déclaré Laurence Rossignol, alors ministre des familles, de l'enfance et des droits des femmes, dans un entretien au quotidien La Croix. Aujourd'hui, de très nombreuses personnes soutiennent ces pratiques ».
L'ancien gouvernement avait pourtant essayé un revers dans son effort pour modifier les pratiques au sein des foyers. Un amendement en faveur de l'éducation sans violence glissé dans la loi d'égalité et citoyenneté devait en effet modifier le texte du Code civil sur l'autorité parentale. En janvier 2017, pourtant, il avait été censuré par le Conseil constitutionnel, pour des raisons de forme - et non de fond.
Source: psychologies.com