“L’enfant qui vient au monde n’a pas conscience de son existence. C’est le regard parental qui lui ouvre les portes de son humanité. Il existe d’abord en tant que “tu”, avant de s’inscrire plus tard dans un “je” conscient de lui-même.” Pascale Toscani dans son livre “Comprendre le cerveau de son enfant” nous explique la nécessité d’un regard positif pour aider les enfants à grandir.
Ce regard porté la première fois sur l’enfant est une seconde naissance, après la vraie naissance. Il existe pour quelqu’un qui lui accorde son attention et va prendre soin de lui. L’enfant connaitra ensuite d’autres prises de consciences qui seront soit désagréables soit agréables.
Désagréables : Lors d’une frustration quand un de ses désirs ne pourra être satisfait. Distinguons d’ailleurs “désirs” (non vital) de “besoins” (vital). La frustration est nécessaire à la construction de sa volonté.
Agréables : quand l’enfant comprend que ce qu’il fait produit le bonheur de son entourage : sourire, joie, caresse, câlin, applaudissement, … Il développe les compétences de donner et de recevoir.
Ces sensations agréables et désagréables sont “câblées” très tôt dans le cerveau de l’enfant :
Une expérience “agréable” sera naturellement reproduite pour en ressentir les effets, quels que soient les efforts nécessaires pour la réaliser. Cette “satisfaction” provient de la sécrétion de l’hormone appelée “dopamine“. C’est elle qui oriente inconsciemment nos choix et nos décisions. Le circuit de la récompense est alors actif. Comme le souligne l’auteure, la motivation de l’enfant est donc d’abord un mécanisme biologique : “Il faut savoir que nous pouvons y arriver pour être motivés et susceptibles d’entreprendre.”
D’où l’intérêt pour l’observateur numéro 1 (le parent) dans la vie de l’enfant, de nourrir une confiance indéfectible en l’enfant et de remarquer oralement les évolutions et les efforts afin de construire une L’enfant et la nécessité d’un regard positif pour grandir
Sans oublier que la base de la confiance est l’amour inconditionnel.