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La santé pour tous !

Tags: Psycho  

Bien loin du journal intime de notre adolescence, la fonction du journaling n’est pas de tenir un carnet de bord où nos moindres faits et gestes sont répertoriés. Ici, il est plus question de poser à plat ses émotions et ses pensées. Une sorte d’autothérapie, gratuite.

Écrire ou l’art de se libérer : Votre psychologue c’est vous-même. Vous vous retrouvez confronté à ce qui va mais surtout ce qui ne va pas, la plupart du temps sans mode d’emploi ou guide pour s’en sortir. Mais le truc c’est qu’en réalité, vous avez déjà la réponse.

Si on reprend le but originel du journal intime, le journaling est assez similaire. « Il n’est pas rare de ressentir ce besoin d’écrire lorsque l’on vit de grandes émotions. Cela peut avoir un effet cathartique : on déverse son malheur sur la page. C’est souvent libératoire. L’écriture fait partie d’un équilibre, d’une certaine hygiène de vie », raconte Emmanuelle Ryser, spécialiste en récits de vie.

De nombreux bienfaits : Tenir un journal réduit la colère, la peur, la tristesse, bref régule les émotions. Cela renforce aussi le système immunitaire, booste la confiance, améliore le sommeil, nous rend plus optimistes. C’est un outil précieux pour se vider la tête et réduire notre charge mentale.

Il permet aussi de faire des associations d’idées auxquelles vous n’auriez pu y penser juste en y pensant. Le journal devient un espace personnel à part entière, loin du jugement des autres. C’est une manière de mener une introspection qui peut permettre de gagner en clarté sur son futur.

Faire du journaling un plaisir : Il n’y a pas une bonne façon de tenir un journal. Cela peut être un journal de gratitude, une bucket list, un scrapbooking, un cahier avec des dessins et des textes, un bullet journal… On peut y noter des rendez-vous, des états d’esprit, des questions, des idées, des moments qui nous ont rendus heureuse.

Mettre à plat le positif comme le négatif, tous les matins ou une fois par semaine, sans se fixer une longueur minimale ou un nombre de mots à écrire. Ce n’est pas grave si le texte soit brouillon avec des ratures, des fautes d’orthographe ou des répétitions.

Il faut que cette activité reste un plaisir et non une obligation. « Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon d’écrire. L’idée n’est pas de rédiger de grandes phrases dans un style parfait, au contraire ! Personne ne va vous relire : c’est un lieu de liberté totale, on a le droit de tout faire, de tout écrire », indique Emmanuelle Ryser.

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