Si aujourd’hui, l’éducation stricte n’est plus à l’ordre du jour, trop de bienveillance peut aussi engendrer chez l’enfant l’envie de dépasser certaines limites, quitte à être irrespectueux. Voici comment éviter un tel comportement selon la psychothérapeute Caroline Goldman
Cela fait maintenant plusieurs années que le landerneau de la parentalité s’est mis d’accord sur un point : le modèle d’éducation basée sur la soumission est à mettre aux oubliettes, tant il peut avoir des conséquences néfastes sur l’enfant.
Aujourd’hui, l’éducation positive, axée sur la communication et l’empathie, est davantage recommandée. Seulement elle peut parfois, pour les enfants face aux manques de repères clairs. Un constat qui incite désormais de nombreux spécialistes à conseiller d’introduire une dimension d’autorité bienveillante dans leur éducation. L
Livrer des explications claires et limitées à l'enfant :
’idée est de définir des limites précises et justes, sans pour autant faire preuve d’une autorité débordante. Selon la psychothérapeute Caroline Goldman il est ainsi d’une importance majeure d’enseigner à l’enfant le respect et la responsabilité.
« C’est vraiment l’apprentissage de la frustration que de ne pas céder à tous leurs désirs et c’est vraiment leur faire un cadeau. Ils se sentent insécurisés car ils ressentent que personne n’est plus fort qu’eux, donc que personne ne les protège » assure ainsi l’experte. Caroline Goldman recommande ainsi de livrer des explications claires et limitées face aux caprices ou à la désobéissance.
Si l’enfant conserve sa posture, alors, ce qu’appelle Caroline Goldman un temps d’isolement réfléchi (le time-out), pour bien faire comprendre à sa progéniture qu’il a dépassé les bornes peut être nécessaire. Autre conseil livré par la psychologue : avoir une attitude stoïque, c’est à dire ne pas monter ses sentiments mais aussi éviter d’engager le débat ou la négociation.