La résilience c'est cette capacité positive à surmonter les obstacles afin que ces derniers ne deviennent pas une issue négative. Les 5 étapes de la résilience pour passer du cœur blessé au cœur guéri
1. En parler : La communication est la porte qui vous permettra de passer le non pas dans une mentalisation ankylosante et épuisante mais bien de vous libérer de la blessure. Dans une relation, nous avons chacun nos blessures émotionnelles qui font de nous la personne que nous sommes en amour. Un cœur blessé est un cœur aimé même si l'amour nous a semblé brûlant, et douloureux. La première parole pourra dire votre enfant intérieur blessé. Il s'agira de tenir la main de son enfant intérieur et dialoguer avec son partenaire ou ses proches sur nos blessures passées. Cela renforce ce sentiment d'être accueilli dans notre parcours de vie. L'amour peut réparer nos blessures et c'est un mouvement entre deux partenaires qui peuvent être d'une grande puissance élévatrice pour les deux amoureux.
2. Le lien : Quand le cœur est blessé, nous avons besoin de ressentir l'amour, d'en être même si la résilience est tout d'abord intime et solitaire. Il faut donc renouer avec les liens qui nous entourent (enfant, conjoint, amis…). Il est essentiel de garder ces liens d'amour qui nous épaulent, nous écoutent avec une empathie responsable. Il ne s'agit pas d'être dans la compassion mais bien dans un accompagnement légitime et accueillant pour la traversée de l'autre.
3. La sensorialité : Cela va vous paraître étonnant mais les émotions que nous ressentons au cours d'un traumatisme viennent d'éveiller dans notre corps des zones douloureuses. Le corps est en quelque sorte le siège de nos émotions profondes. Aussi, pour guérir son cœur, il convient de se connecter à son corps et toute la dimension des sens qui y est associée. Le pouvoir du toucher, la caresse dans sa thérapie sensorielle viennent réveiller chez nous des mémoires de nos blessures avec douceur. C'est pour cela que prendre soin de cette sensorialité avec son enfant ou son partenaire vont permettre de guérir le cœur blessé.
4. Les larmes : Plerer est tout à fait normal quand on a mal, quand le cœur s'en va dans la douleur. Les larmes sont parfois encore perçues de nos jours comme une émotion hypersensible. Pourtant, elles font partie de notre être et elles ont une normalité mentale essentielle dans le pouvoir de la libération. Les larmes sont donc primordiales dans la résilience.
5. La responsabilité : Je me sens capable d'être responsable de ce qui m'arrive ou pas. Lorsque je connais un traumatisme dans ma vie. Je ne donne pas à charge ce qui se passe pour moi. J'en prends toute sa responsabilité et c'est cette conscience de la responsabilité sans accuser les autres de ce traumatisme qui va me faire grandir. Oui ce n'est pas facile de pardonner la maltraitance, la trahison et pourtant c'est ce qui vous fera évoluer.