Un sondage Odoxa mené par la Fondation pour la recherche sur les AVC a révélé que les Français aujourd’hui ne sont pas encore bien informés sur l’AVC.
Il faut savoir qu’il faut impérativement appeler le SAMU lorsque les premiers signes se manifestent. Le professeur Serge Timsit, neurologue et président de la Société Française Neuro-Vasculaire (SFNV) nous en dit un peu plus.
Quels sont les signes d’alerte : Le professeur Timsit explique que ce sont des signes latéralisés, qui ne se manifestent que dans un seul côté du corps et de manière soudaine. Cela peut se manifester par le déficit moteur d’un membre supérieur ou inférieur, par des troubles visuels lié à l’un ou l’autre côté. Cela peut aussi se manifester par des troubles du langage ou l’incapacité à s’exprimer ou à comprendre.
Les symptômes de l’AVC dépendent-ils de l’âge : Pr S. Timsit : « Les symptômes sont les mêmes chez les hommes et les femmes. Chez les enfants, ils peuvent être différents : des crises d’épilepsie, des manifestations plus globales comme des céphalées… Ils sont pris en charge par les pédiatres. »
Quelle est la chose à faire dès les premières manifestations de l’AVC : Le patient ou son entourage doit impérativement appeler le SAMU afin de le diriger vers un service où il y a une unité neuro-vasculaire.
10 facteurs de risques modifiables sont à la source de 90% des AVC. Il s’agit de : l’hypertension artérielle, le tabac, la sédentarité, la surcharge pondérale, l’alcool, le diabète, les problèmes cardiaques, alimentation trop riche, le cholestérol, des facteurs psycho-sociaux comme le stress ou la dépression.