Ce n’est un secret pour personne que les fruits de mer d’élevage sont pires que les fruits de mer sauvages. Tout le monde sait que les poissons d’élevage et les crustacés sont chargés d’antibiotiques nuisibles que nous consommons ensuite avec les fruits de mer. Cependant, une nouvelle étude publiée par le Consumer Report a révélé que les crevettes d’élevage contiennent des niveaux de bactéries nocives plus élevés ainsi que des antibiotiques, nous donnant une nouvelle raison d’éviter les fruits de mer d’élevage.
Cela peut sembler paradoxal que les deux raisons principales pour lesquelles les fruits de mer d’élevage sont mauvais pour nous soient qu’ils contiennent des quantités élevées à la fois d’antibiotiques et de bactéries. Pourtant, ce n’est pas surprenant si l’on considère les conditions dans lesquelles ces animaux sont élevés.
En plus d’être nourris d’excréments d’animaux chargés de bactéries, ils sont aussi entassés dans des espaces restreints toute leur vie, ce qui contribue grandement à la propagation des maladies dans toute leur population.
Selon l’étude, 60% des 342 échantillons de crevettes congelées contenaient soit de la salmonelle, du vibrion, de la listeria ou de l’escherichia coli. En même temps qu’elles étaient testées positives pour ces maladies, elles avaient aussi des traces d’antibiotiques, d’oxytétracycline, d’enrofloxacine et de sulfamides.
94% des toutes les crevettes importées en France viennent de pays d’Asie comme la Thaïlande, le Vietnam, l’Indonésie et l’Inde. Les conditions de surpeuplement et de pollution de l’élevage des crevettes dans ces pays conduit généralement à la propagation des maladies et à la surutilisation des antibiotiques pour tenter de lutter contre ces maladies.
Selon l’étude menée par le Consumer Report, les crevettes sauvages crues avaient les niveaux de bactéries les plus bas de tous les échantillons qu’ils ont testés.
Par conséquent, si vous voulez essayer d’éviter les bactéries nocives et les antibiotiques dans vos fruits de mer autant que possible, achetez des poissons, fruits de mer et crustacés sauvages capturés dans votre région. Même s’ils sont plus chers, ils contiendront beaucoup moins de bactéries, de résidus d’antibiotiques et auront un meilleur impact sur l’environnement en général.